Réussir l'entrée dans l'enseignement supérieur
INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE PEDAGOGIQUE ; INRP
Paris
2010
23 p.
Dossier d'actualité n° 59, décembre 2010
pp. 20-23
http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/59-...
Si la massification de l'enseignement supérieur est avérée, sa démocratisation reste partielle. Les inégalités n'ont en effet pas disparu, elles se sont déplacées. La transition secondaire / supérieur reste marquée par l'auto-sélection et la composition sociale des différentes filières, sélectives ou non, reste typée.
Les phénomènes d'échec et d'abandon sont massivement constatés en France comme ailleurs : un étudiant sur cinq sortant de l'enseignement supérieur est toujours non diplômé trois ans après dans l'hexagone.
Les facteurs contextuels et individuels prédisant ces difficultés sont désormais connus. À titre d'exemple, les chances de réussite sont significativement moindres pour un garçon d'une famille ouvrière, titulaire d'un baccalauréat technologique et inscrit en L1 dans la filière AES, ou pour une fille issue d'un milieu modeste, ayant obtenu son baccalauréat en retard et sans mention, inscrite en licence de psychologie.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; REUSSITE SCOLAIRE ; POUVOIR PUBLIC ; UNIVERSITE ; ECHEC SCOLAIRE ; ETUDIANT ; OCDE ; INEGALITE SCOLAIRE ; DIPLOME ; LYCEE ; ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE ; PROJET INDIVIDUEL DE FORMATION
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