Auteurs : Bureau d'analyse sociétale pour une information citoyenne (BASIC) ; Collectif Ethique sur l'Etiquette

Lieu d'édition : s.l.

Editeur : Collectif Ethique sur l'Etiquette

Date de parution : 2016

Nbre/N° de page : 60 p.

URL : http://www.ethique-sur-etiquette.org/IMG...;http://www.ethique-sur-etiquette.org/antijeu

Résumé : Nike, Adidas et Puma se sont disputé à prix d'or les contrats de sponsoring des principaux athlètes et principales équipes de l'Euro 2016 et des Jeux Olympiques de Rio 2016. Leurs logos seront visibles sur tous les terrains et tous les écrans pendant les compétitions. Des opérations très juteuses, qui cachent des pratiques « anti-jeu ». Alors que les 3 marques empocheront des bénéfices colossaux, les ouvriers qui fabriquent leurs équipements continuent de toucher des salaires inférieurs au minimum qui leur permettrait de vivre dignement. Ce rapport est implacable : les équipementiers adoptent une stratégie de surenchère aveugle dans le sponsoring pour accroître leur rentabilité financière en recherchant des coûts de fabrication toujours plus bas. A titre d'exemple, les ouvriers de la confection n'ont ainsi pas touché plus de 60 centimes d'euro pour fabriquer le maillot de l'équipe d'Allemagne pendant l'Euro 2016, vendu 85 ¤. Les sponsors laissent délibérément les travailleurs sur la touche.

Descripteurs : EQUIPEMENT SPORTIF ; Compétition sportive ; Production industrielle ; Coût de la main d'oeuvre ; ECONOMIE DU SPORT ; Economie du travail ; Bas salaire ; Travailleur pauvre ; Pays étranger ; PUBLICITE ; Marque ; Donnée statistique

Conditions de diffusion : Consultation sur place