Une enquête de terrain, menée en 2000 dans les grands ensembles de quatre villes de l'Est algérien, sur un échantillon de 368 adolescents âgés de 13 à 23 ans, établit un parallèle entre marginalité spatiale et marginalité sociale et met en évidence le fait que les quartiers périurbains sont générateurs de déviance et de délinquance chez les jeunes.