Auteurs : LAHAYE, Matthieu ; MOTTET, Catherine ; ABRAHAM, Bénédicte ; BERERA, Federico ; BETHUNE, Bruno ; BRISSET, Laurent ; COIGNARD, Jean-Michel ; DESBUISSONS, Ghislaine ; LAPORTE, Elisabeth ; LOEFFEL, Laurence ; MALLET, Françoise ; MOREAU-FAUVARQUE, Caroline ; PONCELET, Yves ; SERFATY, Jean-Marc ; SOLIGNAT, Anne-Valérie ; SZYMCZAK, Anne ; TARLET, Lionel ; VANDENBROUCK, François ; VILACEQUE, Nathalie ; WASSENBERG, Christian

Lieu d'édition : Paris

Editeur : Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR)

Date de parution : 2023

Nbre/N° de page : 82 p.

Collection : Rapport n° 21-22 081A

Localisation : Site de l'IGESR

Résumé : À l'issue de cette mission, il apparaît nettement que les résultats scolaires des élèves sont tout aussi affectés par la sociologie de leur territoire scolaire que par les stratégies pédagogiques mises en place par les personnels de l'éducation nationale dans la classe, dans la circonscription, le département, l'académie et par le pilotage global du système par le ministère. Cette chaîne est performante dès lors qu'elle est structurée par des objectifs pédagogiques clairs, partagés et par la confiance en chacun de ses maillons, qui doit avoir la liberté d'entreprendre ce qui est nécessaire pour le progrès de tous les élèves.
Dans le système scolaire français, la réforme modifie en priorité les organisations, perçues comme le levier essentiel de progrès des élèves, ce que la recherche internationale conteste en partie, mettant davantage en avant la qualité de la pédagogie comme levier de progrès des élèves. La deuxième partie de ce rapport liste un certain nombre de gestes professionnels dont l'efficacité est avérée et qui peuvent permettre de lutter efficacement contre le poids de la sociologie. À ces éléments de pédagogie générale s'ajoutent évidemment les connaissances didactiques, particulièrement dans l'apprentissage du français et des mathématiques, dont les fondements se travaillent dès l'école maternelle.
Les évaluations nationales ne sont en rien une finalité, mais bien un levier d'action pour objectiver les compétences des élèves, remédier à leurs éventuelles difficultés et, parce qu'elles sont communes à tous, créer les conditions d'un travail collectif. Sans ce travail collectif, encore trop peu développé dans notre système, il est difficile de prétendre à l'efficacité du système éducatif. En somme, les évaluations ne doivent pas servir à commenter les impuissances de l'école mais à fournir des points d'appui pour agir de concert au service des élèves, les plus en difficulté comme les plus avancés.
Le passage du constat à l'action n'est pas simple et revient au recteur, au directeur académique mais aussi à l'inspecteur entouré des directeurs d'écoles. Comme on l'a vu dans de nombreux exemples de terrain, seule une action au plus près des écoles et des professeurs, qui s'appuie sur leur expertise, leur savoir-faire, qui répond à leurs demandes et à leur besoin de formation, leur donne le pouvoir d'agir peut réussir. C'est cette proximité qui fait accepter par tous que le corollaire de cette confiance et de cette liberté est l'analyse de l'efficacité par le prisme d'une mesure objective de la réussite des élèves.

Descripteurs : EVALUATION ; REUSSITE SCOLAIRE ; SYSTEME EDUCATIF ; EDUCATION ; PEDAGOGIE ; ECOLE PRIMAIRE ; COLLEGE

Conditions de diffusion : Téléchargeable (cliquer sur le lien ou l'icône)