Auteurs : BLAYA, Catherine

Revue : SCIENCES HUMAINES

Date de parution : 2013

Nbre/N° de page : pp. 38-40

N° Revue : 247, avril

Résumé : Plus que de faits spectaculaires, la violence scolaire est faite de micro-évènements qui se cumulent et déteriorent le climat des classes. Sans surprise, ce sont les établissements des quartiers sensibles qui paient le plus lourd tribut précise la revue.

Une analyse originale ici portée est de qualifier la violence scolaire de phénomène endogène et non-pas d'une intrusion de la violence sociale externe, comme venue des quartiers (En effet, seuls 10% des violences considérées comme grave sont le fait d'intrusions).

Un paradoxe souligné par la revue vient des médias et des faits divers de violence scolaire qu'ils relatent, comparés à plusieurs études montrant que 90% des élèves se sentent en sécurité dans leur école.

L'auteur nous montre ici que c'est particulièrement le profil socioliogique des établissements (situation socioéconomique précaire, zone paupérisée ou isolée, équipe éducatives instables) qui semble corrélé à une violence scolaire plus dure.

Un facteur influent sur un meilleur climat scolaire étant notamment un travail constant, une vigilance particulière, un travail collectif et stable, de l'équipe pédagogique.

Analyse.

Descripteurs : VIOLENCE SCOLAIRE ; SOCIOLOGIE ; ETABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT ; CES ; LYCEE ; VIOLENCE

Conditions de diffusion : Consultation sur place